SMART Volunteering– Pack pour les apprenants– Secteur Social

INTRODUCTION En 2014, l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes a révélé que 41% des femmes nées hors de l’Union Européen risquait de subir la pauvreté ou l’exclusion sociale (EIGE Report, 2016). En 2015, au sein de la « population active », le nombre de femmes issues de l’immigration était inférieur de 16% comparé au nombre de femmes européennes. De nombreux ressortissants de pays tiers (RPT) sont surqualifiés pour leur emploi et les taux d'emploi des femmes ont tendance à être particulièrement faibles. Si les femmes migrantes ont bénéficiés de plus d’éducation que les hommes, les hommes migrants ainsi que d’autres femmes passent souvent avant elles (EIGE Report, 2016). Leurs compétences et leurs qualifications ne sont pas exploitées au maximum. C’est pour ces raisons qu’il a été indispensable de porter une attention particulière à l’intégration des femmes migrantes au sein du monde du travail dans le EU Action Plan for Third Country Nationals (Plan européen pour les ressortissants des pays tiers) adopté en 2016. En Europe, bien qu’il ne soit pas encore entièrement reconnu, le bénévolat des migrants gagne en intérêt. Depuis que les États européens ont pris conscience des avantages et potentiels que représente ce bénévolat, sa promotion est désormais à l’ordre du jour. Dans le Programme commun pour l’intégration adopté en 2005, on mentionne la nécessité de fournir des opportunités de bénévolat aux migrants. Cependant, le « bénévolat des migrants » a été mentionné principalement en relation avec « l’augmentation de la participation citoyenne, de la citoyenneté active, du dialogue interculturelle et de la conscience culturelle » (Handbook of Integration for Policy makers and Practitioners, 2010). Outre la valeur sociale ajoutée du volontariat, il reste un élément important à étudier aujourd'hui: les aptitudes et compétences que le volontariat permet aux volontaires d'acquérir. Il s'agit d'un grand pas vers l'emploi durable.